Le mythe du « Digital native » est tombé : les enjeux de l’inclusion numérique concernent tout autant les jeunes que le reste de la société.
Coordinateurs du parcours
Dans une société en transitions, la baisse des taux de participation aux élections, la remise en cause de l’impôt par certains viennent questionner la confiance des citoyens en la démocratie représentative.
Parallèlement certaines études montrent que les français gardent un intérêt pour la chose publique avec l’émergence de nouvelles formes de gouvernances : ascendantes, coopératives et transversales. Le numérique est, dans ce contexte, l’un des supports de ces nouvelles formes d’organisation, d’innovation.
Quid de la jeunesse dans cette société en transition ? Où s’exprime leur citoyenneté ? Comment ? Sur quels sujets ? Alors que les attentes de la société sont importantes envers les jeunes, et que la volonté de renforcer leur pouvoir d’agir est présente, force est de constater qu’ils sont perçus dans un certain « à part ».
Comprendre les jeunes dans leur diversité, la façon dont ils vivent, s’expriment, militent et faciliter leur capacité à agir et à investir leur citoyenneté. Le numérique en est un des leviers et la médiation facilitatrice d’une appropriation des usages.
Le mythe des « Digital Native » étant tombé, la médiation numérique s’adresse aussi à eux. Pour élargir le spectre de leurs usages, la médiation numérique apparaît comme une nécessité. Elle se doit alors d’être construite à partir de ce qui fait sens pour eux, de leurs préoccupations et modes de fonctionnement.
Par quoi cette médiation numérique peut-elle passer ? De nouvelles coopérations entre acteurs de la jeunesse et du numérique ? La mobilisation d’outils adaptés ?
L’accompagnement de leurs projets ? Une évolution des organisations pour coopérer ? De nouvelles compétences ? Un changement de posture dans la façon de conduire l’action ? Quels enjeux et quelles solutions pour une appropriation plus large des usages du numérique par les jeunes ?
Intervenants :
Pad destiné à la prise de notes du parcours : https://semestriel.framapad.org/p/AssisesMediationParcours4
Matinée
9H30 : Introduction
Matinée : appropriation collective du sujet : Temps de présentation en interaction avec les participants
Après midi : leviers pour agir : proposition de pistes de travail des thématiques identifiées et choisies le matin
Prise de note collective sur le pad
Repérage de thématiques pour l'après midi
Esprit de ce parcours : expression de tous, interactions, échanges, co-construction
Pas de tour de table mais le souhait que chacun se présente avant de prendre la parole
09h45 - 10h30 : pour un socle commun autour des enjeux de la jeunesse / citoyenneté /numérique
Intervention de Gilles DRONIOU.
Gilles Droniou est chargé de recherches à Jeudevi. Titulaire d’un Master 2 de sociologie, Il dispose de près de 8 années d’expériences dans le domaine. Vous le retrouverez sur l’accompagnement de politiques publiques, les diagnostics jeunesse, les formations sur les questions liées aux usages juvéniles du numérique, et les pratiques festives. Ses savoir-faire en entretien, questionnaire, observation, et animation de groupes de travail lui permettent d’agir dans la proximité et à l’écoute des partenaires.
droniou@jeudevi.org / http://www.jeudevi.org/
Représentation des jeunes vis à vis du numérique est qu'ils sont en danger
Engagement syndical est le fait d'une partie limitée de la jeunesse
Engagement politique ne se fait pas par les partis
Engagement fort dans les associations mais engagement peu visible (pas au CA...) par rapport à notre vision de l'engagement associatif
Rites de passage (Arnold Van Gennep) : 3 types de rites de passage / initiation
3 âges dans la vie : enfance, jeunesse et adultes.
1/ rite de séparation : passage de l'enfance à l'age adulte
2/ Rite de marge : groupe mis en marge sur un espace extérieur à la communauté, pour apprendre / recevoir un enseignement sur comment se nourrir et sur comment se reproduire. Ils vont vivre des expériences de mort symbolique (braver la mort, tuer l'enfant que l'on était pour devenir autre chose, permet la réappropriation de son corps à un âge de forte modification physique)
or avec le numérique, les jeunes recréent un rituel de marge, en fréquentant des espaces hors des adultes, en apprenant par Internet (procréation/sexualité) et avec mort symbolique via les jeux vidéos (ex : the path, ico)
3/ rite d'agrégation (=> politisation) fin du rite de marge, retour dans la société, passage dans l'age adulte, adulte qui est citoyen et contribue à la société
Attention donc à ne pas laisser les jeunes dans la marge et à les réintégrer dans la société (no-life par ex.) Allongement de la jeunesse car déficit de rite d'agrégation
Enfance : immersion dans le monde de l'adulte
Adolescence / jeunesse (singularisation juvénile) : prise de distance, s'extraire du concret, analyser et critiquer, analyse critique de la situation. critique car tout est possible : ni ni ni (socialement ni un homme ni une femme...) Les espaces publiques numériques (réseaux sociaux) permettent de tester ses identités, les multiplier. Nécessité d'accompagner les jeunes à se réinvestir dans le concret, à sortir du ni, ni, ni. en valorisant les compétences acquises sur le numérique
Adulte (politisation / citoyenneté)
Recommandations du CESER Bretagne (2011) :
> s'adresser à tous les jeunes, dans leur diversité
> Associer les jeunes, faire avec eux et par eux et non pas à leur place
> reconnaitre la diversité de leur expression
> Ouvrir l'espace public, créer un contexte engageant, les prendre tel qu'ils sont
> travailler sur l’expérimentation (apprentissage par essai-erreur)
informationisbeautiful.net
10h30 - 11h00 : Echange/débat
Paradoxe entre "assumer qui vous êtes"/laisser expérimenter et se cacher derrière un pseudo.
Difficile positionnement entre la nécessité d'assumer qui on est (minimum de l'engagement) et cette naturelle marginalisation et recherche d'identité. Mais même s'ils testent leur identités, cela reste une même personne, qui se crée à l'adolescence . Ne pas oublier que ce que l'on fait sur les espaces publics numériques ont un impact sur les espaces publics physiques
Un lien aussi à faire sur les pratiques festives des jeunes, les traces laissées sur Internet. Les pseudos ne cachent pas tout. C'est aussi un axe de travail avec les jeunes.
La question de la reconnaissance est essentielle, le reconnaître adulte quand il le devient.
La posture aussi de l'adulte est à questionner : aller vers le jeunes, livre/tablette.
Comment construire ensemble une analyse critique pour prendre ensemble des décisions ? Comment amener les jeunes à s'interroger sur les marques (Mac/Linux), l'open data...
"Aller vers" : expérience de promeneurs du Net qui va essaimer. Contacts réguliers avec les jeunes à partir de FB notamment.
Les parents ont tendance à sur sous-évaluer et sur-évaluer leurs enfants. Problématique de la transmission enfants/parents. On peut créer du lien à partir de ce constat ?
Réseau Ritimo : modification des temporalités avec le numérique ? Le numérique est la loupe grossissante de ce qui existait déjà. Il a changé l'espace/temps de tous les usagers. Les proches sont de plus en plus loin et les personnes éloignées sont de plus en plus proches.
Démarche participative en région PACA : "le pouvoir d'agir", de faire, d'expérimenter aujourd'hui ne peut se faire que sur le Numérique et quasiment plus dans notre société. Les jeunes sot les premiers à se mobiliser sur les réseaux sociaux alors que les espaces traditionnels sont désertés.
Ville de Lorient : question de la distance de l'accompagnement. Comment et combien de temps on laisse le temps des "marges" chez les jeunes ? La question de l'âge se pose dans les politiques publiques.Les jeunes sont entrain de créer de nouveaux modèles d'organisation qui nous échappent.
Brest : interrogation sur les compétences numériques des animateurs jeunesse qui se sentent dépassés par les usages des jeunes.
Marseille : une tendance à sous-estimer les compétences de chacun et la capacité de chacun à expérimenter et apprendre.
On se cache derrière la formation souvent. L'acté éducatif ne passe pas tjs par la formation mais aussi de l'autoformation, de l'expérimentation.
11h00 – 12h00 : témoignages à partir de 3 axes autour de la citoyenneté
Gérard MARQUIE de l’INJEP : chercheur à l’Institut national de l’éducation populaire et de la jeunesse, rattaché au Ministère en charge de la jeunesse. Il travaille notamment sur les pratiques d’information dans le parcours individuel des jeunes
http://www.injep.fr/
"L'information des jeunes sur Internet : observer, accompagner. Expérimentation d'outils avec des professionnels de jeunesse ", INJEP, Cahiers de l'action n°3
Importance du croisements des sources et notamment des sources humaines même avec Internet. Les jeunes ont besoin de personnes de confiance pour s'informer : collèges, lycées, réseau Information Jeunesse, famille. Etc.
Création d'outils de veille avec des jeunes. Cela fait émerger des compétences cachées et le travail est exportable, il peut etre utiliser par d'autres pros jeunesses pour explorer les usages des jeunes.
Etude exploratoire au CRIJ Val d'Oise : Toutes les populations ne sont pas égales au niveau de l' interaction physique et numérique. Les thématiques vont aussi corréler la démarche. Comment évolue une pratique pro ? Quelles sont les pratiques qui évoluent ? Déficit important chez les pros de l'info jeunesse globalement. Permet de faire évoluer les choses avec des enquetes et des outils mis en place avec les jeunes (exemple vidéo ITV jeunes). Idée de mettre en discussion la diversité des pratiques.
Interaction entre pratiques physiques et numériques, les parcours des jeunes vont se différencier selon les enjeux, ils n'utilisent pas les mêmes outils suivant leurs enjeux
Les témoignages des jeunes portent plus sur l'outil, sur l'usage mais ne se questionnent pas sur les libres, ne se questionnent pas sur ce qui se passe derrière.
Il y a des témoignages qui montrent qu'ils ne sont pas tous naïfs. Ils critiquent même s'ils utilisent.
La question qui se pose : êtes-vous producteur d'information et non que consommateurs d'infos ? Quels informations sont échangées et avec qui ? On est rarement acteurs.
Comment mesurer ce qu'ils produisent en dehors du prisme des adultes ?
Parfois ce sont les pairs qui permettent de conscientiser ce qu'ils font sur Internet.
On remarque que beaucoup de jeunes parlent de la fiabilité de l'information.
Diversité des pratiques est évidente dans les différents discours des jeunes
2 constats : la question du lieu est essentielle et la question de la personne de confiance.
Exemple de l'espace centré qui voit sa fréquentation augmenter. Une action numérique extérieure ramène les jeunes dans le lieu physique.
Salim ZEIN est créateur du concept Arcadémie (éducation par le jeu vidéo) http://ecdc.fr/etape-1/. Ludosseur, un professeur qui emploie des dispositifs ludiques pour transmettre des savoirs. Créatif, Innovant, Branché et Pédagogue. 1° Prix en « serious gaming » aux e-Virtuoses, juin 2013 (Valenciennes).
« Arcadémie » ou comment détourner des jeux vidéos « AAA » en outils pédagogiques ?http://www.ludovia.com/2013/08/arcademie-ou-comment-detourner-des-jeux-videos-aaa-en-outils-pedagogiques/
Eduquer, cultiver, divertir, cultiver : utilisation du jeu vidéo vidéo comme outil pédagogique et éducatif. Réfléchir au monde comme un territoire - numérique. Utilisation des classes mobiles. Utilisation des transports en commun pour se déplacer sur l'ensemble du territoire Languedoc Roussillon. Expérimentation depuis 2013 à partir de jeux vidéos existants puis, réflexion sur comment les fabriquer soi-meme. Création du concept Arcademie. 2014 : Réalisation en 6 mois d'un jeu vidéo complet avec 15 établissements. Problème : au bout de 3-4 mois, ils se disent qu'ils ne pourront pas tout coder. Création d'une session de gamej am ou des étudiants et pros de jeux vidéos sont invités à participer à l'assemblage. Suite : Arcademie 2. Intervention dans 13 écoles à Montpellier. Création de deux projets qui vont etre fusionnés avec 20 écoles pour l'instant. Festival 25 avril au 4 mai : Arcadémie 01. Envie de co-créer des projets dans n'importe quel région de France. Projet avec éducation nationale. Pas de licence définie.
http://www.ecdc.fr/ (rubrique projets)
Ce projet peut permettre aussi de travailler sur les Licences. C'est aussi un aspect à travailler avec les jeunes sur le bien commun (informationnel), le droit à l'image... Les jeunes ont une approche déroutante sur ces droits à la propriété, le bien commun.
Partager ensemble/consommer.
Mickaël Poncet est animateur jeunesse et médiateur numérique pour la commune de Saint-Just Saint-Rambert dans la Loire (42), président de « Raticeloire » (réseau des animateurs de TIC Éducative de la Loire).
2010 : projet éducatif local. Commission interner avec constats divers : difficulté travail établissements scolaires (mener des actions ensemble), interventions une fois par an sur le numérique orienté sur les dangers d'Internet. Proposition d'un temps de rencontre régulier le midi avec les collégiens : café cyber (une thématique sur le numérique proposée chaque semaine, pas d'engagement du jeune dans la durée de la séance ou d'une semaine sur l'autre) Expérience pendant 6 mois. 3 temps : quizz sur les usages du jeune (animateur et personnel d'éducation faisaient aussi sondage) , revue de presse (paramétrer son compte, communication, etc.), projection vidéos et discussions (film d'animation faits par des collégiens)
Première année : une cinquantaine de collégiens
Deuxième année : 25 thématiques et en fin d'années ateliers participatifs avec échange et mise en pratique (cartoparties pour découvrir et s'approprier la ville avec association locale + travail sur la donnée)
Projet repris par le conseil général : 20 cafés cybers.
Cette initiative permet à la communauté éducative (animateurs, médiateurs, enseignants) de réfléchir ensemble sur des problématiques et de travailler sur l'esprit critqiue des collégiens.
Lien avec CPE et chef d'établissement mais pas de lien formel avec corps enseignant. Depuis reprise par conseil régional, il y a du personnel de l'éducation national présent sur les cafés cybers. Expérimentation au départ de cafés cybers parents qui ne s'est pas poursuivie avec questionnaires sur Internet et temps annuel en soirée.
L'initiative a généré d'autres projets en dehors (cf projet MJC). Un PIJ ne dit rien aux parents et aux jeunes et le projet devient une sorte d'interface.
Un projet qui permet de travailler dans la continuité. Le numérique permet de travailler en intersectoriel.
12h00 - 12h30 : reprise des grands thèmes et choix des axes de travail pour l'après midi.
https://semestriel.framapad.org/p/AssisesMediationParcours4
Après midi
14h00 - 14h30 : installation, rappel du cadre et méthode de travail
Posture professionnelle (comment) ? 7 participants
Rôle du professionnel
Quelle innovation dans nos projets favorisant d'aller vers les jeunes, posture éducative et fonctionnement de la structure.
Fossé de génération
Pouvoir d'agir et expression citoyenne : quel accompagnement ?
Exemples de cas concrets :
CRIJ Marseille : le numérique a posé la question de la posture professionnelle . Quelle évolution de notre métier ? comment adapter notre posture professionnelle ? Aménagement du lieu pour s'y sentir plus à l'aise et changer la façon d'être avec les jeunes. Nécessité de créer un lieu sympa et agréable ou en plus il est possible de venir chercher un renseignement.
Posture avant tout d'accueil
Evolution sans consultation des jeunes (pas le temps)
2 choses importantes sur un lieu d'accueil : appropriation du lieu par le public et capacité à faire évoluer un lieu rapidement (espace)
Modification en terme de posture : aide à la recherche d'info plutôt que fournisseur d'info.
Quelle appropriation du territoire numérique par les professionnels (car ce sont là où son les jeunes) ?
Est-ce que les lieux peuvent être des endroits de rencontre entre professionnels et jeunes ?
Capacité à s'adapter à un public
Quelle connaissance du public ?
1/ ceux qui viennent (jeunes bac / bac +2, en recherche)
2/ ne viennent pas, non concernés car suffisamment accompagné dans leur environnement
3/ ne viennent pas parce qu'en rejet de l'institution publique
Comment on évite de créer de la dépendance entre jeunes et professionnels ?
Pouvoir d'agir : capacité à aller dans un lieu pour obtenir de l'information ? Ou capacité à participer à la construction d'un projet collectif ? Engagement individuel ? Dans un collectif ?
La coconstruction du projet permet une meilleure appropriation des espaces par les jeunes ?
Les publics 1/ et 2/ n'ont pas forcément de problème en terme de pouvoir d'agir, c'est auprès du public 3/ qu'il est nécessaire d'agir.
Plusieurs définitions de l'engagement : engagement collectif / mettre au clair son projet de vie (= indépendance)
Le lieu peut être un blocage. Dans ce cas, faire des permanences là où les jeunes vont.
cf Yann Le Bossé : Développement du pouvoir d'agir individuel et collectif
Laisser de la place aux jeunes
Ex :Jeune ayant fait le tour d'une 15aine d'orphelinat avec la question "c'est quoi votre rêve ?"
Au dela des acteurs de la jeunesse, qui se posent la question de la place des jeunes dans les structures ?
Pouvoir donner son avis, c'est une première étape vers le pouvoir d'agir
Attention à ne pas vouloir faire rentrer dans un moule : ex accéder au CA, inclure le projet indi dans asso, avoir un projet professionnel
Quelle reconnaissance de sa place dans la société ? Nécessité d'avoir une place d'expression
Pros se semblent délégitimés par le numérique si on se place dans une posture verticale (apport d'ên savoir) plutot qu'horizontale (accompagnement)
Internet facilite la recherche, mais nécessite un accompagnement
Comment accompagner le lâcher prise professionnel ? Comment valoriser ces compétences pro de rendre autonome ?
CFA en IDF : problème de recrutement de jeunes dans métiers numériques (webmaster, designeus, scénaristes web...)
coopération entre EPN, fablabs, TPE-PME
30% de bor-out : ennui au travail
La question est bien celle des représentations et des nouvelles formes de reconnaissances. Le travail porte plus sur l'accompagnemet et la facilitation.
Valeurs (pourquoi ?) - 7 participants
Vivre la citoyenneté Émerger une conscience politique liée aux usages numériques chez les jeunes
Engagement
Injonctions commerciales, effet de mode, effet de meute
L'implication des jeunes dans les politiques publiques par le numérique et la médiation
Le groupe s'est surtout penché sur le "faire".
Approche liée à l'âge. Les ados sont touchés plus par les institutions que les ados cherchent lui-même à fuire.
Les plus jeunes sont des éponges et peuvent être de bons vecteurs d'information dans les foyers.
Il nous faut être plus concrets dans le faire en termes de citoyenneté.
S'adapter à la temporalité des jeunes.
C'est plus facile de faire du peer to peer.
Frédéric - Ping FabLab
Eric - Coordinateur EPN
Christelle - Coordinatrice EPN MODE83 - chantiers d'insertion numérique RESINE Média
Marc - assistant de communication - administrateur EnVie Scolaire
Benjamin - citoyenneté et démocratie participative PACA
Citoyenneté / engagement
Mobilisation des jeunes nous échappe, mais existe (cf réseaux sociaux)
Jeunes dans les conseils ne sont pas représentatifs, et ces conseils ne sont pas efficients
Numérique peut faire des ponts
une implication à la carte, sans obligation, échapper au formalise de nos représentations (politiques, syndicales, ...)
Médiation à faire vers les jeunes et vers les institutions. Revoir les modèles
chez les jeunes, pas de chefs, binômes, groupe et petits groupes, co-responsabilité => +horizontal, les compétences sont transverses (com, secretariat ..)
ils se regroupent autour d'une idée, sur du "Faire" et se répartissent des tâches, répartition et organisation => hiérarchie commune
foot / musique / comestibles & durables disco-soupe ...
ex : Atelier fablab, ou dans les université : contributeurs
CV réformé : expériences, compétences, participation, réseau
Comment récupérer les "désengagé" ?
trouver public jeune via des associations
Comment devenir "acteur" quand tout pousse a être "consommateur"
Vis à vis TV : parfois bonne
musique est une bonne entrée
Quelle tranche d'âge ? Les 10 ans sont plus réceptif
Plus on les approche tôt, plus c'est facile. Faciliter la transmission entre eux, trouver des relais
Ex : la propreté est un thème citoyen
Peu après 10 ans : développement d'intérêt pour la marge et/ou la marque
Les flash mob ?
Faut-il utiliser les effets de mode, les réseaux sociaux, les outils pour aler vers les jeunes : les ados disent que dés lors que les adultes utilisent les outils (ex:FB) ils cesseront de les utiliser.
Pour les capter, il faut passer par un tiers. "Missionner" un jeune, mais problème de la durée de ce partenariat, ce partenariat est à réinventer constamment, ce qui est difficile pour l'institution
Les institutions veulent verrouiller la com. Mais il n'est pas nécessaire de censurer leur expression, normalement pas de débordement.
=> donner des outils d'expression aux jeunes
Les retours, les commentaires sur des vidéos faites par les jeunes mais de qualitées moindres sont parfois assez durs et agressifs, le résultat peut être à l'inverse de l'attente (démobilisation des jeunes impliqués)
Mettre en capacité un jeune qui ensuite sera un relais ou un prescripteur (pb : le jeune essaimeur grandira, changera comment assurer le relais ?)
Département : cible les 10 ans
Région : cibleles 15-30 ans
Communes : petits à 10 ans
Le jeune se fout de cette distinction
remarque : Les appels à projets sont imbitable pour les jeunes.
3 lignes bien pensées peuvent les engager
Surveiller les réseaux sociaux pour être informé de leurs intérêts
+ aller sur du faire et des ateliers pratiques, méthodes - que via des entrées valeurs
cf : scratch, code.org
Valeurs : horizontalité, hiérarchie commune, vient du numérique
Trouver des ambassadeurs (et trouver comment les renouveler)
S'appuyer sur le faire plutôt que des noms de thématiques générale exp:
Les jeunes sont plus attirés par le faire que le "pourquoi"
Approche transversale et collective sur un territoire (avec qui ?) 7 participants
Partenariat, transversalité interprofessionnelle
Concevoir des actions transversales de territoire utilisant les outils numériques
Avoir une approche transversale sur un territoire (éducation nationale , éducation populaire, parents...)
Accompagner à plusieurs (ne pas être seul face aux usages des jeunes)
Association cultures et numérique
Aménagement du territoire : concurrence et non complémentarité entre les offres sur un même territoire.
Comment intégrer les autres réseaux (qui ont chacun leurs propres modes de pb fonctionnement) ?
Si tu veux concevoir un projet de territoire il faut connaitre les différents acteurs qui sont concernés par la tranche d'âge, le domaine...
Comment on arrive à mettre en lien des acteurs qui ne sont pas forcément liés, renouvellement des pratiques des structures "classiques" ? enfermement dans les pratiques du numérique.
qui met en lien, qui réunit
Le numérique change la méthodologiede projet.Force à mettre en lien des gens qui a priori de le sont pas. Le numérique, source de transversalité !
Numérique pas forcément porté par acteurs du numérique. Le numérique ne correspond pas à nos constructions.
A la DRAC par exemple, 4 conseillers différents. L'institution ne s'est pas encore adaptée à la question de la transversalité. Les acteurs poussent le institutions.
le numérique comme lien de fait car les projets sont forcément transversaux (par essence) domaines + différents champs des politiques publiques + différents territoires.
> grande diversité d'action, de multiples portes d'entrée.
> fédère les intérêts mais difficile de fixer le propos avec les acteurs / mais plein d'acteurs encore éloignés
il faut que chaque acteur définisse son intérêt, son enjeu, il faut vérifier qu'il y a complémentarité, qu'il y a une culture commune.
Qui peut/doit incarner le projet comment parler du projet avant de parler de l'outil.
Le projet comme espace fédérateur ?
les organisations de travail particulièrement impactées, le territoire "physique" du projet commun reprend beaucoup de sens, le quartier, la ville, la région, le ré-ancrage est nécessaire (on peut trouver là des pistes de réponse à la question des lieux/espaces physiques)
la formation partagée comme espace d'échange entre les différents acteurs, échange des pratiques création de pratique commune, fonction de coordination le hub n'est pas la coordination telle qu'elle a été conçue jusqu'à aujourd'hui. telle qu'elle était conçue jusqu'ici différencier les liens forts et les liens faibles autour des projets : équilibre important que le numérique aide à rendre visible, de composer en fonction des partenariats.
les réseaux se complètent, s'enrichissent, les réseaux portés par les jeunes peuvent être actifs au sein de projets
Pour la vie d'un projet, on est obligé d'aller chercher des partenariats sur et en dehors du territoire. C'est encore plus effectif cela peut s'accélérer avec le numérique.
La formation doit d'abord être sur le vocabulaire, le langage commun qui peut paraitre (plus que sur les outils).
Les jeunes viennent d'abord voir et s'ils sont intéressés, ils le partagent dans leurs réseaux. Il faut conserver du temps entre, des espaces ouverts. la transversalité inter-individus entre génération, entre personnes qui se retrouvent autour du projet.
Quels relais sur le terrain, sont ils nécessairement spécialisés dans le numérique ? partir des compétences aller chercher les compétences qui manquent, un partenariat riche pro et jeunes se construit sur ces vides, ces manques, l'expertise doit se partager elle est à ce moment-là valorisable par le pro et les jeunes.
Volonté politique. Exemple du numérique imposé dans le projet par les institutions. Erreur de dire qu'il faut des experts du numérique, il faut des experts du territoire qui soit en mesure d'utiliser ces outils.
Sortir de la culture du dispositif, de l'appel à projet pour favoriser les expérimentations et ne pas faire des répliques > on retrouver l'ancrage territorial avec le numérique comme accélérateur de confiance sur les mouvements ascendants.
La question de la gouvernance reste posée ! On a peut-être plus besoins de "rooters"
Lieux/liens (où?) - le public (où est-il ?)
Quels lieux concrets, numériques, espaces spécifiques jeunesse ? Espaces partagés ? espace spécifique santé, culturel... ?
L'adresse : comment s'adresser aux jeunes ? Comment avec eux, comment on sollicite sans être trop directif ?
Accompagner les jeunes à se réinvestir dans le concret (passage de rites)
Valorisation de leurs compétences.
14h30 - 16h00 : travail en petits groupes sur les thèmes identifiés et choisis en fin de matinée
16h00 - 17h00 : Synthèse par un rapporteur :ce que les participants retiennent : d’accord / pas d’accord (fiche à remplir en ligne en temps réel par les participants?)
Outils : https://semestriel.framapad.org/p/AssisesMediationParcours4)
Ressources :
Participants :